Numéro de l'épisode : 1x01
Titre de l'épisode : Air Force One
L'épisode commence par le plan d'un avion de l'Armée de l'Air s'apprêtant à décoller. Le Président - qui ressemble non seulement physiquement mais aussi vocalement à George W. Bush - fait des signes de la main à la foule pendant qu'il monte dans l'avion. A son entrée dans l'appareil, l'équipage se met debout.
Bobby : Mr. Le Président.
Le Président : Bobby, est-ce que les travers de porcs de PapaJoe's sont bien arrivés?
Bobby : Bien sûr, Mr. Le Président. Ils sont arrivés de San Antonio, il y a 10 minutes environ.
Le Président : Bien. Vous servirez le déjeuner tôt.
Bobby : Entendu, Mr. Le Président.
Le Président se retrourne, mettant un bras autour des épaules d'un homme appartenant visiblement à une agence secrète. Kate Todd les précède.
Le Président (à l'homme) : J'adore les travers de porcs de PapaJoe's.
L'Homme : Je sais, Mr. Le Président.
Le Président (à Kate) : C'était le Major Kerry qui devait garder la malette, cette fois-ci?
Kate : Il est tombé malade, Mr. Le Président.
L'Homme soulève son bras pour indiquer le nouveau porteur de malette.
L'Homme : Voici le Capitaine Ray Trapp, Mr. Le Président. Il est nouveau dans le service.
Trapp, portant l'uniforme des Marines, retient l'attention du Président.
Le Président : On ne s'est pas déjà vu?
Trapp ( serre la main du Président) : Si. Sur l'Abraham Lincoln, Mr. Le Président.
Le Président (sourit) : Ah, l'Abraham Lincoln. (Il se tourne vers l'agent secret.) Oui, cette virée abord du Lincoln a été une des meilleures choses que j'ai faite. Ouais. (Il se retroune vers le Cap. Trapp et pointe un doigt vers lui.) Et si vous vous joingnez à nous pour le déjeuner?
Trapp : Ce sera avec plaisir, Mr. Le Président.
Le Président : Bien. J'ai hâte d'y être.
Le Président et l'agent secret s'en vont. Kate s'attarde pour parler avec le Cap.Trapp, qui finalement est détendu lorsque le Président est hors de vue.
Kate : Un déjeuner avec le patron le premier jour. Vous êtes destiné à prendre très vite du gallon, Capitaine.
Kate part à son tour dans la direction oppposée à celle du Président. Le Cap.Trapp s'assied, regarde au loin, là où le Président a disparu, et sourit. Ensuite, il met une main protectrice sur la malette dont il a la charge.
L'avion décolle.
Un membre de l'équipage pose un plateau de nourriture à côté d'un passager. Un autre membre marche pour parler aux deux agents.
Bobby : Agent Baer, Agent Todd, est-ce que vous désirez manger quelque chose?
Baer (ne le regardant pas) : Non, merci.
Kate (souriant poliment) : Ca ira, merci.
Bobby : Très bien.
Bobby s'en va. Baer se lève.
Baer : Je vais aller faire un petit topo. par radio avec Bowman. Alors tâchez d'ouvrir l'oeil.
Kate : Vous vous attendez à des problèmes, Mr?
Baer : Anticiper les problèmes Agent Todd et avec un peu de chance, vous ne perdrez jamais le Président.
Baer monte l'escalier. Kate le regarde monter et sourit de manière attristante. A cet instant, le Cap.Trapp entre dans la salle avec la malette. Il se déplace lentement, presque saoûl. Il trébuche, laissant la malette. Kate le regarde avec souci. Le Cap.Trapp regarde fixement sa main, fléchissant ses doigts. Il se tourne et sourit en grimacant à Kate.
Trapp : Hum. J'ai laissé le ballon lors de mon premier match Marine contre Armée, mais (il reprend la malette) je l'ai récupéré très vite.
Le Cap.Trapp place soigneusement la malette près d'une chaise tandis que Kate le regarde. Il se tourne alors et lui présente sa main.
Trapp : Ray Trapp.
Kate (lui serrant la main) : Kate Todd.
Trapp (le visage virant au rouge et suant) : Ce déjeuner avec le Président était ... (il déglutit) Ca m'a plus fatigué que ... (il commence à marcher en cercle) que de faire un vol de nuit. (Il s'effondre dans son siège.)
Kate (soucieuse) : Vous êtes souffrant, Capitaine?
Le Cap.Trapp commence à avoir des convulsions,et tombe sur le sol. Kate se lève pour l'aider, lançant des ordres dans la COMM. de son poignet.
Kate (par la COMM.) : Slammer Rose, une urgence médicale, section 1.
Pendant que Kate stabilise la tête du Cap.Trapp, l'Agent Baer descend des escaliers.
Baer : Qu'est-ce qu'il a?
Kate : Je ne sais pas.
3 médecins arrivent en courant. Kate s'efface pour leur laisser de la place pour qu'ils puissent faire leur travail.
Le Docteur : Que se passe-t-il?
La Femme Médecin : Il ne respire plus.
Le Docteur : Pas de pouls.
La Femme Médecin : Passez-moi la saccoche.
Le Docteur se lève pour aller la chercher, quand Kate réalise quelque chose.
Kate : Docteur ! Il vient de déjeuner avec le Président.
Le Docteur : Oh, bon sang !
Baer : Allons-y (à Kate) Vous restez près de la malette.
Comme le Docteur et l'Agent Baer courent auprès du Président, Kate prend la malette et la met à l'écart à côté de son siège. Les 2 autres médecins travaillent toujours auprès du Cap.Trapp, l'un lui faisant un massage cardiaque, l'autre qui serre rhythmiquement un sac d'air au-dessus de sa bouche.
La Femme Médecin : Appuyez plus fort. Je vérifie son pouls. Il n'a toujours pas de pouls. On va le déchoquer.
La Femme Médecin commence à couper la chemise du Capitaine avec des cisseaux. Kate regarde la scène anxieuse.
** GENERIQUE**
Gibbs est en train de travailler sur son bateau dans son sous-sol, suivant consciencieusement le plan. La télévision est allumée mais le son est en sourdine quand le téléphone sonne. Il contourne la charpente de son bateau pour prendre le téléphone dans un coin du mur et y répond.
Gibbs : Oui. Gibbs.
C'est Tony qui l'appelle des bureaux du quartier général du NCIS. Il semble être le seul à travailler.
Tony (à Gibbs, à travers le téléphone) : Une Capitaine de la Marine gardant les codes nucléaires à bord de Air Force One vient de claquer en plein ciel.
Gibbs (vérifiant sa montre) : Où ont-ils atterrit?
Tony : A Wichita au Kansas. (il tape sur le clavier de son ordinateur) Le Président a été tranféré à bord de l'avion de réserve. Je nous ai trouvé des places sur un vol (lisant sur l'écran de l'ordinateur) qui décolle de Reagan à 15 heures et qui passe à Dallas avant de rejoindre Wichita.
Gibbs : Tu n'as pas trouvé mieux ?
Tony : On est Samedi, Gibbs. (il met son manteau) Tu sais, si on avait notre avion...
Gibbs : Oui mais on l'a pas. Ducky a des copains légistes dans le tout pays, qu'il essaye d'en trouver un qui garde le corps jusqu'à notre arrivée.
Tony : D'accord.
Gibbs raccroche. Comme il s'apprête à quitter son sous-sol, il passe devant la télévision et nous pouvons voir le Journal Télévisé.
La Présentatrice télé : Nous interrompons notre programme pour un flash spécial. Nous venons d'apprendre que Air Force One vient de faire une escale prévue sur l'aéroport de Wichita. Nous attendons plus de détails.
Gibbs éteint la télévision pendant qu'il monte les escaliers.
* A l'aéroport *
Gibbs et Tony viennent de descendre d'un escalator derrière un couple d'hotesses de l'air. Tony est encombré de plusieurs bagages, Gibbs a seulement un petit sac et son gobelet de café.
Tony : Le FBI, la CIA, la DEA, l'ATF, et même les flics New-Yorkais ont leur propre avion.
Gibbs : Avec 36 cents le kilomètre, tu rêves.
Tony : C'est humiliant.
Ils arrivent au poste de contrôle. Tony pose les bagage au sol, Gibbs met le sien sur le tapis roulant.
Gibbs (au gardien de sécurité) : Salut, on est cousins.
Le Gardien de Sécurité (souriant) : Non, je suis pas d'ici.
Tony : Non, il veut dire qu'on est nous aussi des représentants de la loi.
Tony lui tend le document pour leurs armes, pendant que Gibbs lui montre son badge.
Gibbs : Vous, vous êtes nouveau ici, (lisant sur le badge accroché sur la poitrine du gardien) Dennis?
Dennis (aquiesçe de la tête) : Ma première semaine. (Gibbs esquisse un sourire pendant Dennis verifie le badge) N.C.I.S.... Jamais entendu parler.
Gibbs (parlant doucement à Tony) : Ca, c'est humiliant.
Dennis : NCIS? Est-ce que ça a un lien avec CSI ?
Tony (sarcastiquement) : Seulement si vous êtes dyslexique.
Dennis : D'accord. Allez-y. Contournez le détecteur de metal mais vos bagage doivent passer au scanner.
Gibbs : Attendez, vous nous laissez monter armés à bord et vous scannez nos bagages.
Dennis : Mais vous avez les permis pour les armes mais pas pour vos bagages.
Tony commence à empiller les sacs sur le tapis roulant.
Tony (à Gibbs) : On devrait avoir notre avion.
Ducky (appelant de l'autre côté du détecteur de métal) : Dennis ! Ces bagages sont à moi.
Dennis : Ahh ! (à Gibbs et Tony) Vous auriez dû dire que vous bossiez pour le docteur ! (il sourit) Lui, il a un permis-bagage.
Ducky (à Gibbs et Tony) : Pressons Messsieurs !!
Tony et Gibbs échangent un regard et ils rassemblent les sacs pour suivre Ducky. Ducky se retourne et commence à s'en aller.
Ducky : Vous ne voudriez pas manquer notre avion? (il a un sourire en coin.)
* A bord de Air Force One, la nuit *
Air Force One est entouré par des véhicules de secours, éclairé seulement par les feux clignotants divers des véhicules. A l’intérieur, un assortiment de personnel officiel, des Services Secrets au FBI en passant par les policiers et la sécurité de l’Aéroport, au bureau du Coroner du comté.
CORONER :Si Edgar Hoover était vivant, je lui dirais la même chose qu’à vous. Ce corps est dans le Comté Wichita et comme le Coroner de Comté j'ai la juridiction. Personne ne le déplace jusqu'à ce que le M.E. dise qu'ils peuvent.
FORNELL : Votre juridiction ne remplace pas le FBI sur Air Force One.
KATE ( les interrompant de sa place, cachée derrière tous les autres) : ce n'est pas Air Force One, Agent Fornell. (Les hommes regardent dans sa direction). Quand le Président a eu un défunt sur l'avion de secours, c'est devenu Air Force One. C'est maintenant le Fox-trot Alpha 2