NCIS Team L'univers du NCIS, série et réel, n'auront plus de secret pour vous |
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joe Grand Chef / Jensen addict
Nombre de messages : 3029 Age : 42 Localisation : sur les genoux de tony Points : 4311 Date d'inscription : 21/10/2008
| Sujet: Dans la presse Mar 28 Oct - 20:24 | |
| Plus d'un an après la fin de Dark Angel, Michael Weatherly s'apprête à changer de registre en entamant le tournage de NCIS, la série dérivée de JAG. Episode a rencontré l'acteur pour en savoir plus sur son personnage de Logan et la fin de Dark Angel, qui est maintenant disponible en DVD, avant qu'il ne tourne définitivement la page ...
Episode : Parlez-nous de votre personnage au tout début de Dark Angel ?
Michael Weatherly : Logan est en quelque sorte à l'opposé du personnage de Max, interprété par Jessica Alba. Il est un peu son contrepoids. Max vient vraiment de la rue et elle est en contact avec les véritables gens de la société. Logan est plus idéaliste et très engagé dans la protection de l'humanité. Il se perçoit lui-même comme un révolutionnaire en essayant de combattre la corruption des hommes. En travaillant avec Max, Logan est l'autre "face" du duo mais ils sont bons tous les deux. Même si chacun a une part de folie ...
En effet, pensez-vous que Logan est plus réfléchi que Max qui fonctionne plus à l'intuition ?
Certainement, Max marche davantage aux sentiments, à tout ce qui touche son coeur, alors que Logan possède plus le sens de la technologie. Il est en fait le vrai humain, alors que Max représente en fait la technologie puisqu'elle est génétiquement modifiée, une sorte de Frankenstein, même ! En fait, elle a plus de coeur que Logan. C'est pour ça que Dark Angel est, certes, une série avec une fille sexy et de nombreuses séquences d'action, mais aussi avec un fond qui donne à réfléchir. C'est une série qui a vraiment de la profondeur.
Il semblerait que vous ne soyez pas aussi habile que Logan avec les dernières technologies ?
Il y a beaucoup de choses sur Logan qui sont différentes de moi. Tout d'abord, il est dans un fauteuil roulant. Cette paralysie est très difficile à jouer car il est vraiment pas évident d'aller d'un endroit à un autre avec un fauteuil roulant. Et je ne suis pas très doué avec les ordinateurs. Mais ce n'est pas grave, car lorsque je m'assois devant l'écran de Logan, je me sens vraiment très à l'aise (rires) ce qui est un peu dangereux ! Je me mets à penser que je pourrais mettre le téléphone des gens sur écoute !
Avez-vous apporté des éléments supplémentaires au personnage qui n'était pas prévu au début ?
Il me tardait de jouer Logan car je n'avais jamais interprété un personnage dans une chaise roulante auparavant. Et la chaise n'est pas électrique en plus donc il faut utiliser ses mains. Les réalisateurs me disaient d'aller à un endroit puis à un autre et de revenir au point de départ, etc. Donc on a eu quelques discussions sur ce que je pouvais faire et sur ce que je ne pouvais pas faire. Cela m'a d'ailleurs beaucoup frustré en tant qu'acteur et je pense que Logan est ainsi devenu un personnage très en colère. Ce qui n'était pas toujours prévu dans les scénarii.
C'est pour cela que la relation entre Max et Logan est si tendue ?
En plus que Logan soit dans une chaise roulante, il voir d'un coup apparaitre Max qui est très forte. Elle peut sauter en haut d'un immeuble et courir super vite et pendant ce temps, Logan est très sensible à cause de son handicap. Ca rajoute indéniablement de l'énergie dans leur relation.
Parlez-nous de l'évolution de votre personnage dans la 2ème saison ?
Quand Max revient dans la deuxième saison, elle a un nouveau coeur, car elle a subi une transplantation et Logan pensait qu'elle était morte. Rien que le fait de se revoir à nouveau va déjà être difficile car il l'a imaginé morte. En plus, elle est différente maintenant puisqu'elle a une nouvelle mission dans sa vie. En plus de cela, il y a maintenant ce virus génétiquement modifié qui s'attaque à son ADN. Et ça c'est dur ! (rires) En fait, c'est un rétro-virus !
Quelle a été votre réaction quant à travailler dans une série de James Cameron ?
C'est très excitant. Cameron est une légende, c'est comme si on travaillait avec Hitchcock, Spielberg ou Cecil B DeMille ! Bien sûr, au début on se sent un peu peur et on se sent intimidé. Mais du fait de tourner la série à Vancouver, on se sent un peu plus loin de toute la folie d'Hollywood. On se concentre alors uniquement à faire une bonne série et, pendant 2 ans et 43 épisodes, on en a fait en quelque sorte des super films de James Cameron ! C'est un véritable mélange de télévision et de cinéma.
Est-ce que Cameron était impliqué dans la production de la série au jour le jour ?
Parce qu'on était à Vancouver, la responsabilité de la série est vraiment retombée entièrement sur les épaules de Jessica. C'était la seule, à l'exception du directeur photo, à travailler tous les jours. Même si la série était vraiment faite par une équipe, c'est Jessica qui avait le plus de responsabilités. C'est pour cela qu'elle et moi, nous en sommes très fièrs.
Ne pensez-vous pas que certains personnages étaient moins mis en avant que d'autres ?
Dans la première saison, on est vraiment rentré dans leur vie : on a appris le vrai nom de Normal, Regan Ronald car il a été appelé d'après le Présiden; on a vu aussi la vie amoureuse d'Original Cindy ... Dans la seconde saison, le développement s'est accentué sur les personnages qui se trouvaient à l'extèrieur de l'histoire. Alec, Joshua, White, il y a tellement de personnages qu'ils forment tous une grande image remplie de détails. C'est vrai que certains n'ont peut être pas été exploité à fond, mais je peux me tromper ! (rires)
Comment s'est déroulé le tournage du dernier épisode ?
C'était énorme ! On ne savait vraiment pas à quoi s'attendre. On pensait à un petit film indépendant et rapidement on a vu débarquer des camions en plus, des gens en plus ... La taille de l'équipe s'est multipliée et jour après jour, ça n'a pas cessé de s'agrandir. On s'était alors aperçu que nous ne faisions pas une série télé, nous faisions un film. Cameron ne sait pas comment faire une série télé. Il est arrivé et a fait un film à sa façon, mais on s'est tous éclatés et c'était excellent. Nous ne savions pas que c'était le dernier épisode mais seulement que nous tournions la conclusion de la deuxième saison. C'était la fin de l'histoire qui était, en quelque sorte, résolue. Dark ANgel fonctionne dans l'opposition, la contradiction, le praradoxe. Les deux saisons sont contradictoires, parfois complémentaires et parfois différentes, c'est comme quand on change de chaîne. C'est comme moi, le lundi je suis heureux et sympa et le mardi je peux être fatigué et en colère. Bien que Dark Angel ne soit pas toujours facile à comprendre, c'est vraiment une série humaine.
L'épisode où vous passez à travers une fenêtre vous a particulièrement marqué ...
Un jour, on tournait sur le toit où Logan tomba avant que Max ne saute pour le rattraper. Le jour d'après, on était en studio devant un écran vert et on volait dans les airs comme Spider-Man. Puis un autre jour, on était dans une chambre où je passais à travers une fenêtre pour atterir sur le lit tout en disant mon texte ! J'avais l'impression d'être dans un James Bond. A ce moment là, j'ai vraiment réalisé que j'adorais mon travail et que j'étais très heureux. Il y a de pires boulot que celui-ci et je puis vous le dire puisque je les ai faits ! | |
| | | joe Grand Chef / Jensen addict
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| Sujet: Re: Dans la presse Mar 28 Oct - 20:28 | |
| Séries TV n°23, mars 2004Le Veilleur (appelé Eyes Only en VO) est bel et bien le bel homme de cette année. Aujourd'hui séparé de sa compagne Jessica Alba (la super héroïne de Dark Angel), Micheal a commencé sa carrière comme coloc' de Théo Huxtable dans la mythique série The Cosby Show. Il a fait fait ensuite des petits rôles à droite à gauche pour finalement atterir à Los Angeles, la ville de tous les acteurs américains dignes de ce nom. Cela l'a conduit à se présenter à un casting pour Dark Angel, série qui devint un méga carton au Etats-Unis et qui fit rapidement son trou au sein de la Trilogie de M6 chaque samedi soir. Il y joua le rôle d'un journaliste paraplégique qui défend la veuve et l'orphelin depuis son ordinateur, en piratant les réseaux télévisés et en y dénonçant des injustices. Lorsque Dark angel fut stoppé au milieu de la saison 2, Michael Weatherly fut engagé dans le spin off de la série JAG intitulée Navy NCIS puis décrocha ensuite le rôle de l'Agent Spécial Tony DiNozzo dans cette série. Pour en arriver là, Weatherly n'a pas rigolé tous les jours. Né le 8 juillet 1968, à New York, son père est un millionnnaire qui a fait sa fortune en important des couteaux suisses aux Etats-Unis mais celui-ci le deshérita lorsque Michael a décidé de persévérer et de devenir acteur. Un sacré pari pour lui. Et jusqu'à présent il réussit pas trop mal. Télé Z, 06 mars 2004Dragueur Michael Weatherly a de quoi se réjouir : la série NCIS, dont il est l'un des héros, marche très bien aux USA. A tel point qu'il tourne épisode sur épisode (M6 en diffuse déjà 26). Après Dark-Angel, le voilà bout-en-train et dragueur. Un rôle en or pour cet homme de 36 ans, divorcé et père d'un enfant. - Spoiler:
- Spoiler:
Inconnu ou presque jusqu'à l'an 2000, Michael Weatherly sera révélé aux yeux du grand public dans le rôle du Veilleur dans la série Dark angel, imaginée par James Cameron, où il partagera l'affiche (ainsi que la vie à la ville) avec la sculpturale Jessica Alba (ils ont même été fiancés). Lorsque le show s'arrête en 2002, le personnage de Tony DiNozzo dans NCIS lui ouvre dès l'année suivante les portes de la célébrité. Blagueur et dragueur invétéré à l'écran, Michael Weatherly, grand (1,88m) brun à lunettes, l'est-il également dans le privé ? Nous lui avons posé la question lors de notre rencontre au festival TV de Monte-Carlo en juin dernier.
Je dois dire que je suis très étonné de voir que vous portez des lunettes ! Depuis combien de temps ? Depuis très longtemps. J'ai une très mauvaise vue (il me tend ses lunettes afin que je constate par moi-même, Ndlr.).
Ouah, en effet ! Oui, je suis aveugle.
Mais alors lorsque vous jouez dans NCIS… Je porte des lentilles. Dans Dark angel, je portais mes propres lunettes.
Pourquoi ne les portez-vous plus dans NCIS ? Tout simplement parce qu'elles ne colleraient pas avec mon personnage. D'une certaine manière, les lunettes ont toujours véhiculé cette image d'intelligence, de bouquineur tandis que Tony n'est pas vraiment un grand penseur, ni quelqu'un de très profond et réfléchi. C'est un athlète et un blagueur impénitent qui reste en permanence à la surface des choses. Les deux seules paires de lunettes qu'ils portent sont des lunettes de soleil, parce qu'elles sont cool, et une fausse paire pour lever les minettes car il sait que beaucoup de femmes apprécient ce genre de signes extérieurs d'intelligence chez un homme (rires).
Le personnage était-il supposé porter de fausses lunettes à cet effet à l'origine ? Non, ça fait partie de la tonne de petites idées bizarres que j'ai moi-même proposées.
Et bien revenons-en précisément au tout début : comment avez-vous décroché le rôle de Tony dans NCIS ? Alors que je tournais la mini-série The Mystery of Natalie Wood réalisée par Peter Bogdanovich dans laquelle j'interprétais Robert Wagner, Donald Bellisario (le co-créateur de NCIS, Ndlr.) est venu me parler de ce projet : NCIS. Au départ, je n'étais pas vraiment emballé par le personnage de Tony car il ne me ressemble pas du tout : il est italien alors que je suis de souche irlandaise, c'est un homme à femmes impétueux, fort et sûr de lui, un ancien flic des rues de Baltimore, un dur à cuire. Je me suis dit : « Je ne vois pas comment je pourrais avoir ce job. Je ne sais pas faire ça ». Donald et moi en avons alors discuté pendant près de trois heures autour de ce magnifique dîner, très arrosé d'un excellent vin, durant lequel nous avons évoqué entre autres Magnum, une autre série qu'il avait créée et que j'adore. Et en fin de compte, il a fini par me dire : « Je crois que tu serais capable d'interpréter Tony ».
Nous avons alors décidé de façonner le personnage, ce qui représente toujours un travail collaboratif de longue haleine, en fonction de Gibbs (interprété par Mark Harmon, Ndlr.). Gibbs est le leader du groupe, le mâle dominant en quelque sorte. Les deux approches possibles étaient alors les suivantes : le combattre à l'image du face-à-face que se livrent Gene Hackman et Denzel Washington dans USS Alabama tels deux bulldogs luttant pour le pouvoir. Ce qui revenait à être en conflit permanent avec Gibbs. C'était peut-être un peu trop. L'autre solution, qui a finalement été retenue, était d'aboyer tout en tournant autour de lui tel un chiwawa (rires) et c'est ainsi que Tony est devenu cet espèce de clown. Pour autant, le personnage cherche sa place tout au long de la première saison. La relation entre Tony et Gibbs ressemble par certains aspects à celle entre un père et son fils, tantôt proche et tantôt plus distante. Gibbs est souvent consterné de voir certains comportements de Tony et il lui file d'ailleurs systématiquement cette fameuse tape derrière la tête. Tony sera également très affecté sur un plan moral et affectif par la mort de Kate (interprétée par Sasha Alexander, Ndlr.), tuée d'une balle dans la tête à la fin de la deuxième saison. Et par la suite, il deviendra plus mature, responsable, sensible et compréhensif. Voilà en résumé l'évolution de Tony depuis le tout début. Mais quoiqu'il arrive, il conserva toujours son sens de l'humour car c'est l'essence même du personnage.
L'aspect clownesque du personnage était-il appuyé à ce point dès le départ ou bien en avez-vous rajouté un peu ? Le côté comique a évolué naturellement au fil des épisodes. Chaque personnage devait avoir une personnalité bien marquée : Abby interprétée par Pauley Perrette a un look et des mœurs très marginaux, Ducky interprété par David McCallum était supposé chanter lors de ses autopsies mais l'idée a été abandonnée, quant à Gibbs, Mark Harmon a proposé cette coupe de cheveu complètement barjot qui vous fait tout de suite penser à un personnage très sérieux dès qu'il apparaît à l'écran.
Sur le plateau, qui est le plus blagueur ? Vous ? Je dirais que Sean Murray (qui interprète McGee, Ndlr.) est vraiment le trublion de la bande. En coulisse, notamment dans le département sonore, nous avons quelques jolis énergumènes aussi (rires).
En dépit des différences que vous évoquiez auparavant, partagez-vous tout de même certains points communs avec Tony ? C'est un personnage très amusant et je prends énormément de plaisir à l'interpréter. Tony est quelqu'un d'arrogant, de moqueur et taquin, notamment envers le bleu McGee, mais c'est aussi quelqu'un de fun et de constamment optimiste. Mais je crois qu'il est impossible de positiver à ce point dans la vie de tous les jours. Pour ma part, j'ai un petit garçon de 10 ans et des responsabilités que Tony n'a pas. Je crois donc que nous avons plus de différences que de points communs.
Toutes vos partenaires féminines étaient brunes jusqu'à présent : Jessica Alba dans Dark angel, Sasha Alexander et maintenant Cote de Pablo dans NCIS. Est-ce une coïncidence ? (Pensif) C'est une excellente question. En ce qui concerne NCIS, je crois que c'est ce que Don voulait pour le show, une certaine forme de cohésion visuelle. Mais en ce qui me concerne personnellement, je n'ai pas de préférence : blonde, brune, rousse, violette… peu importe (rires). Mais étant célibataire et versant souvent dans l'autodérision, je dois admettre que j'ai appris certaines choses de Tony, notamment comment garder confiance en moi-même dans certaines situations « délicates ».
Va-t-on assister au début d'une vraie relation entre Tony et le nouveau personnage interprété par Cote de Pablo ? Non, il n'y a aucune relation extraprofessionnelle entre les deux personnages. Cote de Pablo interprète un agent du Mossad dénommé Ziva David qui aime bien torturer les gens et Tony a peur et se méfie d'elle, notamment en raison de ce penchant pour la torture. Le seul rapprochement aura lieu au cours d'un épisode de la troisième saison où ils sont en mission et doivent passer la semaine à s'embrasser. Nous étions au lit tous les deux et Cote est originaire de Santiago de Chili et… (à cet instant, l'attachée de presse nous interrompt et nous annonce que l'interview est terminée, Ndlr.). Ah, quel dommage ! J'allais justement aborder la fois où Cote de Pablo s'est retrouvée seins nus. Tant pis, ce sera pour la prochaine fois (rires).
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| | | hell's angel Designer en chef
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| Sujet: Re: Dans la presse Jeu 11 Déc - 0:11 | |
| Il est vraiment trop charmant ce mec Merci pour ces info Joe | |
| | | joe Grand Chef / Jensen addict
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| Sujet: Re: Dans la presse Lun 15 Déc - 23:55 | |
| De rien titi
Michael Weatherly sur AlloCiné Séries !Séries TV - Interviews - Vendredi 12 Janvier 2007
AlloCiné Séries a interviewé Michael Weatherly, le facétieux DiNozzo de "NCIS" ! Une rencontre pleine d'esprit, de folie et de poésie...
| | AlloCiné Séries : Est-ce que vous aimez Paris ? Michael Weatherly : Wouah !
Est-ce que vous trouvez cette ville romantique ? Wouah ! Oui et oui. J'aime Paris. Je suis né à New York City, tout comme mon fils. New York c'est ma maison mais Paris est ma ville préférée, un endroit fantastique. J'aime les villes, j'aime marcher. C'est ma 6ème visite ici, il me semble, et je suis parfois resté assez longtemps. Alors, oui, j'aime Paris et, oui, c'est la ville la plus romantique et elle est peuplée des plus belles personnes que j'ai jamais vues. C'est un endroit très agréable (rires) !
Qu'est-ce que vous préférez dans Paris ? La lumière. Lorsque je suis arrivé hier matin (ndlr : l'interview a été réalisée le 18 décembre 2006), j'ai tout de suite reconnu cette lumière d'hiver, si légère, un mélange de gris, de bleu, avec des teintes argentées qui vous entoure. Ce n'est pas un mystère si tant de peintres sont venus ici, ils sont venus chercher cette lumière diffuse. C'est peut-être grâce à cette lumière que les gens sont aussi beaux ici ! Ce n'est que grâce ça (rires) ! A Los Angeles tout le monde a un teint orange. C'est peut-être à cause des UV...
Vous tournez actuellement la saison 4 de "NCIS". Que pouvez-vous nous dire sur les intrigues à venir ? Cette saison est appelée "La saison des secrets". C'est ainsi qu'elle a été présentée lors de la campagne de promo aux Etats-Unis. La série a beaucoup de succès cette année, saison après saison elle rassemble de plus en plus de gens. C'est gratifiant parce que parfois certaines séries sont encensées et présentées comme des succès après seulement quelques épisodes. C'est le contraire qui s'est produit avec NCIS. Avec cette nouvelle saison, le producteur Donald P. Bellisario a décidé d'en dévoiler un peu plus sur les personnages. A la fin de la saison précédente, à travers la tragédie vécue par Gibbs, on en apprend beaucoup sur lui. C'est le détonateur de la saison 4. A l'image de Gibbs, tous les personnages ont des secrets. Et ils commencent tous à se dévoiler un peu plus, cela doit plaire au public qui suit la série depuis des années, il y a pas mal de buzz sur Internet à propos de qui fait quoi ! Par exemple Tony tombe amoureux... mais pas d'une manière conventionnelle (rires) ! Il y a des circonstances autour de cette histoire d'amour qui sont secrètes, donc son histoire d'amour est secrète, donc tout est encore plus secret !
DiNozzo va-t-il évoluer cette saison ? Oh oui ! Mais en même temps, il reste le même ! Il reçoit encore des taloches derrière la tête. Mon docteur, dans la vraie vie, m'a dit qu'il fallait que ça s'arrête. Je vais devenir chauve ! C'est comme pour une statue : quand vous la frottez toujours au même endroit, cela devient brillant. Et bien, derrière ma tête, cela devient brillant (rires) !
Mais vous frappez également McGee... Oui... mais... je l'ai tapé récemment ? En fait, on se donne toujours des petites tapes pendant la saison 4, mais pas autant. Et je tiens à préciser qu'il n'y a pas de fessées, même si je pense que Ziva (ndlr : incarnée par Cote De Pablo) en mériterait une par-ci, par-là (rires) !
Tony a une culture ciné incroyable et il cite très souvent des films. Etes-vous comme Tony ? Regardez-vous plein de films ? J'ai toujours regardé beaucoup de films. Un jour, lorsque j'étais à la fac, je suis allé à la bibliothèque pour récupérer le résumé de "L'Illiade" (ndlr : L'Illiade, d'Homère), parce que je n'avais pas assez de temps pour le lire. En fait, j'avais pas mal séché les cours.... et après tout, je n'avais qu'à écrire un rapport (rires) ! Tiens cette remarque pourrait être dite par DiNozzo ! Donc je suis allé à la bibliothèque pour récupérer les notes et je me suis retrouvé face à des menuisiers. Ils étaient en train de s'affairer dans une salle au fond. Je me suis installé et j'ai commencé à travailler mais je ne pouvais pas m'empêcher d'être intrigué par ces travaux. Je suis allé demander au bibliothécaire, elle s'appelait Barbara, ce qui se passait et elle m'a répondu qu'ils étaient en train de construire une cinémathèque. Un des anciens étudiants venait de mourir et avait légué tous les films à l'université. Des milliers de films ! Le lendemain, je suis revenu et ils étaient en train d'installer des écrans de télé. J'ai commencé à discuter avec des gens qui s'occupaient du lieu. Ils ont commencé à me parler d'Alfred Hitchcock. J'avais 18 ans... J'ai passé 6 mois à regarder des centaines, des centaines et des centaines de films. J'ai découvert Cary Grant et je voulais devenir ce type ! Quelques années avant, je voulais être Elvis Costello (ndlr : un chanteur américain), donc clairement j'ai un problème d'identité (rires) ! Mais nous sommes probablement tous dans ce cas-là. J'aime beaucoup me coucher devant un film. En venant ici, j'ai vu Eros, un film réalisé par Antonioni, Soderbergh et Wong Kar-Wai. En regardant la partie mise en scène par Antonioni ("Le périlleux enchaînement des choses"), je me suis dit que c'était le plus beau film à regarder dans son lit. C'est très, très différent de NCIS et sûrement pas un film que regarderait DiNozzo (rires)
Cela ne vous dérange pas de répondre à un petit quiz sur James Bond ? Non. J'aime tous les films de James Bond. Allez-y, posez vos questions !
Pouvez-vous nous citer les acteurs ayant interprété le personnage de James Bond ? Sean Connery, Roger Moore, George Lazenby, Timothy Dalton ensuite Pierce Brosnan et enfin Daniel Craig. Mais il faut aussi inclure le Casino Royale de 1967 avec David Niven et Peter Sellers. Ils jouent tous les deux James Bond. Sellers interprète un escroc qui prend l'identité de Bond, Niven étant le véritable agent secret. Il est marié à Mata Hari et ils ont un fils, Jimmy Bond, joué par Woody Allen (rires) ! J'en sais peut-être un peu trop sur James Bond ! J'ai réussi mon test ? Parce que je peux aussi vous dire qui a réalisé les films. Mais ça serait sans doute trop long...
Pourriez-vous comparer les méthodes de travail de Don Bellisario, qui a produit des séries telles que "JAG" et "Code Quantum", et James Cameron avec qui vous aviez travaillé sur "Dark Angel" ? Vous n'avez pas cité ma série préférée de Donald P. Bellisario : Magnum ! D'ailleurs je trouve que NCIS a beaucoup de points communs avec Magnum. Pour en revenir à votre question, il y a une grande différence entre NCIS et Dark Angel. James Cameron est un grand réalisateur de cinéma, Don Bellisario est un créateur et un producteur de télévision. Pour James Cameron, le fait de s'occuper d'une série tout au long de l'année, saison après saison, ne lui convenait pas. Il était plus intrigué par la conception du show. Il a également réalisé le Season Finale de la saison 2. Mais lorsque vous regardez les épisodes réalisés par James Cameron, surtout en terme de structure, vous comprenez qu'il est avant tout un homme de cinéma. Il aime vous en donner pour votre argent, il est maître dans l'art du divertissement et capable de captiver le public et de l'emmener là où il le souhaite. Il peut se permettre de ne couler le Titanic qu'à la 3ème heure du film (rires) ! Mais à la télévision, avec des pubs toutes les 15 minutes, la structure change, elle est différente de celle d'un film et Donald P. Bellisario sait comment donner envie aux téléspectateurs de revenir après les publicités, comment susciter l'envie de savoir si Higgins va lancer Zeus et Apollon aux trousses de Magnum s'il ne ramène pas la Ferrari à temps (rires) !
Quelles sont vos séries préférées ? Je dirais Magnum sans hésiter, c'est à cause de la Ferrari ! Des agents très spéciaux, parce que David McCallum (ndlr : qui interprète Ducky dans NCIS) jouait dedans. J'aimais beaucoup aussi Batman quand j'étais enfant. Je peux aussi citer L'île aux naufragés, qui a des points communs avec NCIS ! Gibbs est l'équivalent du skipper (ndlr : joué par Alan Hale Jr.), DiNozzo ressemble un peu à Gilligan (ndlr : interprété par Bob Denver) et McGee serait Mr Howell.... J'allais oublier Winnie, l'ourson ! Le dessin animé est lui aussi très proche de NCIS ! Gibbs est Winnie, McGee c'est Bourriquet, Abby Tigrou, je suis bien entendu Coco Lapin, Ducky Maître Hibou, Maman-Gourou c'est la boss du NCIS et Petit-Gourou c'est Ziva (rires) ! J'ai peut-être bu un peu trop de champagne... (rires) !
Pourriez-vous nous dire quelques mots en français ? Bien sûr ! (ndlr : en français) A bientôt... Comme-ci, comme ça... Que sera, sera (rires) !
Pour en savoir plus sur cette interview, rendez-vous sur le Blog de la Rédac' !
Propos recueillis par Christine Deguerville et Thomas Destouches le 18 décembre 2006
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| | | hell's angel Designer en chef
Nombre de messages : 967 Age : 41 Localisation : 83 Var avec mes znhommes lol Points : 580 Date d'inscription : 20/11/2008
| Sujet: Re: Dans la presse Mar 16 Déc - 10:56 | |
| Merci pour ces infos Joe KISS Mais faudra lui dire qu'il n'y a pas que paris qui soit une belle ville Et encore de paris je suis pas trop fan | |
| | | joe Grand Chef / Jensen addict
Nombre de messages : 3029 Age : 42 Localisation : sur les genoux de tony Points : 4311 Date d'inscription : 21/10/2008
| Sujet: Re: Dans la presse Mer 17 Déc - 21:00 | |
| t'inkiète, j'aime pas les grandes villes. préfère les vilees comme carcassonne, millau........ villes fortifiée | |
| | | joe Grand Chef / Jensen addict
Nombre de messages : 3029 Age : 42 Localisation : sur les genoux de tony Points : 4311 Date d'inscription : 21/10/2008
| Sujet: Re: Dans la presse Mar 10 Mar - 18:30 | |
| Michael Weatherly: "L’agent Gibbs a la pire coupe de cheveux des séries criminelles !" (04/01/2009) "Je pense que les gens regardent NCIS pensant que c’est un drame procédural NEW YORK Mark Harmon nous dit que le succès grandissant de NCIS n’est pas dû à lui, alors qu’il est le boss. Ça doit être grâce à vous alors et votre côté séducteur… “Oui… j’assume l’entière responsabilité du succès et de l’ascension de la série ! (rires) […] Je pense que les gens regardent NCIS pensant que c’est un drame procédural – vous trouvez un corps sans vie, vous enquêtez, vous avez quelques suspects, vous y allez et il s’avère que c’est pour brouiller les pistes – ce qui n’est pas très neuf comme forme de scénario. Le public a réalisé qu’il y avait au centre des personnages, Gibbs… comme il y a un Caruso ou un William Peterson ou un Anthony LaPaglia. Mais ce que Gibbs semble avoir – et soyons honnêtes, n’ayons pas peur de l’horrible vérité –, c’est une coupe de cheveux ridicule ! Et je pense que c’est la seule coupe de cheveux de toutes les séries criminelles qui parle vraiment d’une réalité essentielle concernant la nature humaine : nous sommes tous un peu inquiets quant à notre coupe de cheveux ! Je me rends bien compte que je ne réponds pas du tout à la question de base mais je pense qu’il y a une corrélation entre le style capillaire et le succès de NCIS.” NCIS est en fait une spin-off de la série JAG. Voyez-vous votre personnage Tony DiNozzo avoir sa propre série dérivée ? Et NCIS survivrait-elle au départ éventuel de DiNozzo ? “Eh bien, je suis déjà allé trouver les dirigeants de CBS avec ma propre idée de spin-off qui s’intitule Tony and His Pink Pussycats (Tony et ses chattes roses, NdlR). Et ce serait l’histoire de Tony et de huit magnifiques femmes qui portent des jupes courtes roses et le suivent partout. Elles feraient un spectacle à Vegas, la première partie de Tom Jones. Elles chantent et dansent, ce qui serait bien pour débuter la série. Et ensuite, elles vont résoudre des crimes. Et elles auraient des parachutes greffés au dos de leurs vêtements, tout le temps (….) C’est le genre de série qui manque réellement maintenant à la télévision !….” Vous devez recevoir des courriers inquiétants ou coquins de vos fans, non ? “Je dirais que je consacre une quantité de temps assez inhabituelle à ce courrier. Je m’enferme 20 à 30 heures par semaine pour le lire ! Et ce que j’aime faire c’est l’amener avec moi chez McDonald. Et je commande énormément de frites et du soda et je reste là, juste à me remplir de sodium et de sucre. Et je lis mes lettres de fans. Et je pleure, je ris et je m’attache à ces lettres qui parfois font froid dans le dos, mais pour moi, ça signifie tout !” Vous n’êtes pas fatigué d’être l’homme à femmes, séduisant de la série ? “Oh, le mec séduisant après Mark Harmon…” Et c’est pour ça que vous êtes habillé d’une manière si chic aujourd’hui ? “Je me suis bien habillé parce que vous, journaliste, avez une longue journée devant vous. Et j’ai pensé que ça pourrait être plus amusant ! Je me suis un peu endimanché, comme si j’allais à l’église… sauf que là, vous êtes tous Dieu. Donc, c’est un peu bizarre.” Avec ce beau costume, en fait, vous voulez être James Bond… “Oh non, je n’aimerais pas ça ! C’est mon petit faible masculin, Daniel Craig. Je serais incapable d’avoir l’air aussi sérieux que lui. C’est le problème. Si je prenais un air sérieux, ce serait pour plaisanter.” Vous êtes toujours en train de jouer, comme un ado. Mais vous avez 40 ans… Des projets de mariage, de paternité ? “Je suis très heureux. Je suis dans une relation magnifique avec une superbe femme… Je me suis éloigné pendant une décennie des noces. J’ai été brièvement fiancé. C’est ce qu’on appelle une balle perdue. Non, je ne devrais pas dire ça ! Cette année-ci a été très intéressante pour moi, je vais voyager en Europe en mai pour dire bonjour à toutes ces aficionados de NCIS. Je n’ai pas encore établi mon itinéraire, j’y travaille.” Et en profiter pour vous marier ? En Italie peut-être ? “J’ai juré à ma promise que tout ça resterait du domaine privé. Mais je suis prêt à parler de n’importe quel autre sujet…” | |
| | | joe Grand Chef / Jensen addict
Nombre de messages : 3029 Age : 42 Localisation : sur les genoux de tony Points : 4311 Date d'inscription : 21/10/2008
| Sujet: Re: Dans la presse Mer 5 Déc - 21:27 | |
| Plus d'un an après la fin de Dark Angel, Michael Weatherly s'apprête à changer de registre en entamant le tournage de NCIS, la série dérivée de JAG. Episode a rencontré l'acteur pour en savoir plus sur son personnage de Logan et la fin de Dark Angel, qui est maintenant disponible en DVD, avant qu'il ne tourne définitivement la page ... Episode : Parlez-nous de votre personnage au tout début de Dark Angel ? Michael Weatherly : Logan est en quelque sorte à l'opposé du personnage de Max, interprété par Jessica Alba. Il est un peu son contrepoids. Max vient vraiment de la rue et elle est en contact avec les véritables gens de la société. Logan est plus idéaliste et très engagé dans la protection de l'humanité. Il se perçoit lui-même comme un révolutionnaire en essayant de combattre la corruption des hommes. En travaillant avec Max, Logan est l'autre "face" du duo mais ils sont bons tous les deux. Même si chacun a une part de folie ... En effet, pensez-vous que Logan est plus réfléchi que Max qui fonctionne plus à l'intuition ? Certainement, Max marche davantage aux sentiments, à tout ce qui touche son coeur, alors que Logan possède plus le sens de la technologie. Il est en fait le vrai humain, alors que Max représente en fait la technologie puisqu'elle est génétiquement modifiée, une sorte de Frankenstein, même ! En fait, elle a plus de coeur que Logan. C'est pour ça que Dark Angel est, certes, une série avec une fille sexy et de nombreuses séquences d'action, mais aussi avec un fond qui donne à réfléchir. C'est une série qui a vraiment de la profondeur. Il semblerait que vous ne soyez pas aussi habile que Logan avec les dernières technologies ? Il y a beaucoup de choses sur Logan qui sont différentes de moi. Tout d'abord, il est dans un fauteuil roulant. Cette paralysie est très difficile à jouer car il est vraiment pas évident d'aller d'un endroit à un autre avec un fauteuil roulant. Et je ne suis pas très doué avec les ordinateurs. Mais ce n'est pas grave, car lorsque je m'assois devant l'écran de Logan, je me sens vraiment très à l'aise (rires) ce qui est un peu dangereux ! Je me mets à penser que je pourrais mettre le téléphone des gens sur écoute ! Avez-vous apporté des éléments supplémentaires au personnage qui n'était pas prévu au début ? Il me tardait de jouer Logan car je n'avais jamais interprété un personnage dans une chaise roulante auparavant. Et la chaise n'est pas électrique en plus donc il faut utiliser ses mains. Les réalisateurs me disaient d'aller à un endroit puis à un autre et de revenir au point de départ, etc. Donc on a eu quelques discussions sur ce que je pouvais faire et sur ce que je ne pouvais pas faire. Cela m'a d'ailleurs beaucoup frustré en tant qu'acteur et je pense que Logan est ainsi devenu un personnage très en colère. Ce qui n'était pas toujours prévu dans les scénario. C'est pour cela que la relation entre Max et Logan est si tendue ? En plus que Logan soit dans une chaise roulante, il voir d'un coup apparaitre Max qui est très forte. Elle peut sauter en haut d'un immeuble et courir super vite et pendant ce temps, Logan est très sensible à cause de son handicap. Ca rajoute indéniablement de l'énergie dans leur relation. Parlez-nous de l'évolution de votre personnage dans la 2ème saison ? Quand Max revient dans la deuxième saison, elle a un nouveau coeur, car elle a subi une transplantation et Logan pensait qu'elle était morte. Rien que le fait de se revoir à nouveau va déjà être difficile car il l'a imaginé morte. En plus, elle est différente maintenant puisqu'elle a une nouvelle mission dans sa vie. En plus de cela, il y a maintenant ce virus génétiquement modifié qui s'attaque à son ADN. Et ça c'est dur ! (rires) En fait, c'est un rétro-virus ! Quelle a été votre réaction quant à travailler dans une série de James Cameron ? C'est très excitant. Cameron est une légende, c'est comme si on travaillait avec Hitchcock, Spielberg ou Cecil B DeMille ! Bien sûr, au début on se sent un peu peur et on se sent intimidé. Mais du fait de tourner la série à Vancouver, on se sent un peu plus loin de toute la folie d'Hollywood. On se concentre alors uniquement à faire une bonne série et, pendant 2 ans et 43 épisodes, on en a fait en quelque sorte des super films de James Cameron ! C'est un véritable mélange de télévision et de cinéma. Est-ce que Cameron était impliqué dans la production de la série au jour le jour ? Parce qu'on était à Vancouver, la responsabilité de la série est vraiment retombée entièrement sur les épaules de Jessica. C'était la seule, à l'exception du directeur photo, à travailler tous les jours. Même si la série était vraiment faite par une équipe, c'est Jessica qui avait le plus de responsabilités. C'est pour cela qu'elle et moi, nous en sommes très fièrs. Ne pensez-vous pas que certains personnages étaient moins mis en avant que d'autres ? Dans la première saison, on est vraiment rentré dans leur vie : on a appris le vrai nom de Normal, Regan Ronald car il a été appelé d'après le Président; on a vu aussi la vie amoureuse d'Original Cindy ... Dans la seconde saison, le développement s'est accentué sur les personnages qui se trouvaient à l’extérieur de l'histoire. Alec, Joshua, White, il y a tellement de personnages qu'ils forment tous une grande image remplie de détails. C'est vrai que certains n'ont peut être pas été exploité à fond, mais je peux me tromper ! (rires) Comment s'est déroulé le tournage du dernier épisode ? C'était énorme ! On ne savait vraiment pas à quoi s'attendre. On pensait à un petit film indépendant et rapidement on a vu débarquer des camions en plus, des gens en plus ... La taille de l'équipe s'est multipliée et jour après jour, ça n'a pas cessé de s'agrandir. On s'était alors aperçu que nous ne faisions pas une série télé, nous faisions un film. Cameron ne sait pas comment faire une série télé. Il est arrivé et a fait un film à sa façon, mais on s'est tous éclatés et c'était excellent. Nous ne savions pas que c'était le dernier épisode mais seulement que nous tournions la conclusion de la deuxième saison. C'était la fin de l'histoire qui était, en quelque sorte, résolue. Dark ANgel fonctionne dans l'opposition, la contradiction, le paradoxe. Les deux saisons sont contradictoires, parfois complémentaires et parfois différentes, c'est comme quand on change de chaîne. C'est comme moi, le lundi je suis heureux et sympa et le mardi je peux être fatigué et en colère. Bien que Dark Angel ne soit pas toujours facile à comprendre, c'est vraiment une série humaine. L'épisode où vous passez à travers une fenêtre vous a particulièrement marqué ... Un jour, on tournait sur le toit où Logan tomba avant que Max ne saute pour le rattraper. Le jour d'après, on était en studio devant un écran vert et on volait dans les airs comme Spider-Man. Puis un autre jour, on était dans une chambre où je passais à travers une fenêtre pour atterrir sur le lit tout en disant mon texte ! J'avais l'impression d'être dans un James Bond. A ce moment là, j'ai vraiment réalisé que j'adorais mon travail et que j'étais très heureux. Il y a de pires boulot que celui-ci et je puis vous le dire puisque je les ai faits ! | |
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